Il vol. si apre con un'introduzione (pp. XI-XL) di ... Leggi tutto

Il vol. si apre con un'introduzione (pp. XI-XL) di G. Arnaldi che punta a ricostruire, tramite dati desunti dalle opere di Liutprando stesso, la vita del vescovo di Cremona e il contesto storico in cui si trovò a operare. Arnaldi concentra la propria attenzione sulla probabile appartenenza della famiglia di Liutrpando alla media aristocrazia pavese a vocazione mercantile, appartenenza che avrebbe favorito l'attività diplomatica svolta dall'autore in qualità di nuntius presso gli imperatori d'Oriente per conto di re Berengario II e di Ottone I. La presentazione dell'Antapodosis da un punto di vista letterario è, invece, affidata al saggio di P. Chiesa Leggere l'Antapodosis (pp. XLIII-LX) che mette in luce le fonti, le tematiche dell'opera e le tecniche narrative impiegate dall'autore, evidenziandone il carattere di delectabilis historia secondo la proposta dello stesso Liutrpando. La traduzione è accompagnata a fronte dal testo latino, conforme all'edizione critica di P. Chiesa Liutprandi Cremonensis Opera omnia Turnhout 1998, CCCM 156 (cfr. MEL XXVI 3156) cui vengono apportate minime modifiche, dichiarate dall'A. a p. LXIII nota 3. Inoltre si ripercorre la tradizione testuale dell'opera giunta in una quindicina di manoscritti a cui va aggiunta l'editio princeps Paris 1514. I testimoni si dividono in due gruppi, riferiti alle due fasi redazionali. Il primo gruppo è testimoniato da mss. copiati nei secoli XII-XIII in area austriaca: Zwettl, Bibl. des Zisterzienserstifts, 299; Wien, ÖNB, 400; 427; Klosterneuburg, Bibl. des Augustiner Chorherrenstiftes, 741 e dal ms. London, BL, Harley 2688 scritto nel XII secolo in area renana. Il ms. più antico del secondo gruppo è F (München, BSB, Clm 6388; sec. X), alla base dell'edizione: «per certe sue caratteristiche, esso dà l'impressione di essere un manoscritto 'd'autore', ipotesi che non trova ostacolo nei dati cronologici e geografici della sua composizione» (p. LXII). Corredano il testo un sommario dell'opera (pp. LXVI-LXIX), una cronologia (pp. LXX-LXXIII), tavole geneaologiche, un ampio commento (pp. 387-555) e un indice dei nomi (pp. 559-68). (Giacomo Vignodelli)
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A la lumière des objections de H. Hoffmann, l'A. réexamine ... Leggi tutto

A la lumière des objections de H. Hoffmann, l'A. réexamine le caractère autographe du ms München, BSB, lat. 6388, le plus ancien témoin de l'Antapodosis de Liutprand de Crémone (copié durant la seconde moitié du Xe s. par des mains italiennes et révisé par l'un des copistes, puis passé à Freising où fut ajoutée la copie de l'Historia Ottonis de Liutprand). L'A. montre par différents exemples que le groupe de mss d dérive du ms de Munich, hypothèse qui est la plus économique, tandis qu'un autre groupe b, auquel s'ajoute Harley 2688, est indépendant. L'article met en évidence les objectifs différents des recherches du paléographe et du philologue. L'hypothèse de la dépendance d'un ms par rapport à un autre n'est pas positivement démontrable par la seule analyse textuelle; il est nécessaire d'y ajouter les preuves, plus sûres, de caractère matériel. L'A. défend ensuite l'opinion selon laquelle la main du réviseur du ms. lat. 6388, qu'il considère comme l'archétype de la seconde rédaction de l'Antapodosis, est très probablement celle de Liutprand, même s'il n'existe pas de preuve définitive. Cette hypothèse est la plus économique (H. Hoffmann a adopté ce même principe pour estimer que Raban Maur a vraisemblablement participé à la copie du ms. Wolfenbüttel, HAB, Weiss. 92). L'A. insiste sur le fait que les arguments paléographiques ne peuvent suffire, pour des textes trop brefs ou de typologies trop diverses, à se prononcer avec certitude sur l'identité d'une main. Sont cités dans le cours de l'article les mss. Firenze, Laurenziana, Ashb. 59, München, BSB, lat. 6426 (Homelia paschalis de Liutprand, dont l'intitulé serait de la main de Liutprand, selon Bischoff) et Metz, BM, 145 (détruit).
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